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21/04/2025

Les propositions de l'AREHS par rapport au déploiement de la 5G


 

(Propositions d'AREHS asbl (Association pour la Reconnaissance de l'Electrohypersensibilité), texte actualisé par grONDES)

La 5G (millimétrique) exige un déploiement d’antennes beaucoup plus dense que pour la 4G, non plus disposées le plus haut possible (sur les toits), mais au plus proche de la population (sur les lampadaires, les abris-bus, etc.). Cette densification et multiplication de (petites) antennes entraine une exposition plus élevée de la population.

En effet, une étude récente montre que la 5G risque d’augmenter les niveaux de pollution électromagnétique par un facteur 6.

L’arrivée de la 5G aggrave donc significativement la situation pour les personnes EHS.

L’AREHS demande donc de ne pas installer la 5G.

Mais elle est malgré tout déployée, envers et contre les cris d’alerte de nombreux spécialistes et la détresse d’une proportion non négligeable de la population (autour de 5%), il faudra trouver des moyens pour que la vie soit encore possible pour les personnes EHS et celles qui le deviendront.


Voici quelques demandes :


1) Réserver la 5G aux applications industrielles uniquement, de manière localisée.

Les industries qui pourraient bénéficier de la 5G pourraient installer leur propre réseau local (comme c'est par exemple le cas à l'aeroport de Zaventem). Le grand public n’a en effet pas vraiment besoin de la 5G et ne pourra pas bénéficier de beaucoup d’avantages supplémentaires par rapport à la 4G. Le déploiement d’un réseau national/public de 5G n’est pas nécessaire.


2) Ne pas imposer une obligation légale pour les opérateurs de téléphonie mobile de couvrir la quasi-totalité du territoire du pays avec la 5G. Ne pas imposer aux opérateurs une quelconque obligation de couverture.

Cette mesure aurait sûrement les faveurs des opérateurs et permettrait de préserver ou de créer des zones plus ou moins blanches (c'est à dire: à faible exposition aux ondes), indispensables aux personnes EHS les plus atteintes. On devra veiller à ce qu’on puisse y aménager ou construire des habitations pour les accueillir.

Pour offrir une connectivité à ces zones blanches, il faudrait favoriser l’installation massive de la fibre optique (beaucoup plus rapide que la 5G et beaucoup moins énergivore).


3) En zone urbaine, prévoir des bâtiments protégés des ondes.

De bons exemples existent à l'étranger, notamment en Suisse : https://www.rts.ch/info/suisse/11964708-des-immeubles-blindes-pour-proteger-les-electrohypersensibles.html (vidéo)


4) En cas d’installation inévitable de la 5G, au moins faudrait-il obtenir un moratoire spécifiquement sur la 5G à ondes millimétriques (bande de fréquences autour de 26 GHz et au-delà) et sur les nombreux micro-relais dans les rues (sur les lampadaires, etc.) associés.
Il faudrait une interdiction de placer des micro-relais dans les zones/rues résidentielles.


5) Financer des moyens de protection des logements contre les rayonnements des antennes.

Les Régions pourraient prévoir un fonds alimenté par les redevances dues par les opérateurs afin de financer les moyens de protection des logements des personnes EHS. Ces moyens de protection (peinture au carbone, blindage, baldaquin formant cage de Faraday, voile anti-ondes, etc.) sont en effet très coûteux.


6) Maintenir le droit des personnes EHS à fréquenter les lieux publics, avec des zones non couvertes, et assurer notamment l’accès de ces personnes aux administrations, aux hôpitaux, aux écoles, etc.


7) Pour le placement des antennes, plus de pouvoir devrait être donné aux communes, qui, en concertation avec les habitants, devraient pouvoir décider quels endroits sont acceptables ou non pour installer des antennes. (Voici un exemple d'une réglementation locale aux Etats-Unis pour encadrer le placement d'antennes.)


Plus généralement, L’AREHS se joint aux demandes exprimées par l’initiative ondes.brussels, que vous retrouverez notamment dans ses slides de présentation disponibles à partir de la page https://ondes.brussels/exposes (à partir du slide 66 dans la version de février 2021).

11/10/2023

Victoire du quartier Malou et recours 5G

 


Un énième recours en Urbanisme était mené par la commune d’Etterbeek devant le Conseil d’État, contre le projet d’installation de neuf antennes relais (2,3,4G) sur les toits du 60 avenue Jules Malou.

Des habitants du quartier menaient un recours en intervention aux cotés de la commune, afin de représenter les nombreuses voisines et voisins opposés à ce projet. C’est le 19 septembre qu’avaient lieu les audiences devant le Conseil d’État, la séance fut brève car la partie demanderesse, c’est à dire l’opérateur Orange, avait entre-temps renoncé à ce projet auquel les riverains et la commune résistent depuis plus de dix années, une victoire par abandon donc. Nous tenons à remercier une fois encore la commune d’Etterbeek qui est aux cotés du quartier depuis toutes ces années.

Cette mobilisation a permis de réaliser un guide pour les autres quartiers confrontés à un tel projet.

Concernant le recours contre l’ordonnance 5G, qui diminue encore le niveau de protection de Bruxellois, vu que cette ordonnance hausse la norme de 6V/m à 14,5V/m, ce alors que la pollution électromagnétique ne cesse d'augmenter. Comme vous le savez déjà probablement: le collectif stop5G a déposé un recours contre cette « ordonnance  5G »!

Notez qu'en définitive ce recours de STOP5G comprend un moyen proposé par grONDES. A celles et ceux qui avaient enregistré une promesse de don en vue d’un recours mené par grONDES, nous suggérons de soutenir le recours mené par stop5G.

18/09/2023

Recours STOP5G


Une bonne nouvelle et une moins bonne, en commençant par cette dernière.
Comme vous avez-pu le constater, la collecte de promesses de dons stagne. Collecte destinée à mener un recours contre la nouvelle ordonnance 5G, qui diminue encore le niveau de protection de Bruxellois, alors que la pollution électromagnétique augmente, vu que cette ordonnance hausse la norme de 6V/m à 14,5V/m.

De plus, le temps passe et le délai pour rentrer un recours approche, or grONDES ne dispose actuellement pas de personne disponible pour mener ce recours, ni de personne compétente pour traiter sa partie technique, fondamentale pour pouvoir l’emporter.

Mais, comme vous le savez déjà probablement, il y a une bonne nouvelle : le collectif stop5G va déposer un recours contre cette « ordonnance  5G »!

A celles et ceux qui avaient enregistré une promesse de don en vue d'un recours mené par grONDES, nous suggérons de soutenir le recours mené par stop5G, il est important que ce recours soit mené.

23/07/2023

Urgence - Collecte de promesses de dons - recours vs. l'ordonance 5G & 14,5V

[!Cette jauge n'est pas mise à jour en temps réel!] 


L’ordonnance qui valide la hausse de la norme et le déploiement de la 5G fut publiée au moniteur le 4 avril 2023, la date limite pour introduire un recours devant le Conseil d’État est donc le 4 octobre 2023. Il y a donc urgence et sur plusieurs points.

La collecte de promesses de dons :

Pour pouvoir introduire ce recours nous devons mandater un avocat, ce qui représente un coût minimal de 5000€ pour l'ensemble des procédures. Jusqu'à présent le montant de promesses enregistrées n’atteint pas encore 1500€, vu que nous sommes en vacances et le délai fort court, nous avons besoin de votre aide et soutien : il faut que toutes et tous diffusent cet appel, sur vos réseaux sociaux, auprès de vos proches et de vos listes d'adresses (tous les détails sur cette collecte et sa transparence ici).

Nous avons consulté un avocat, il examine actuellement l’ordonnance afin d'estimer s'il est possible de la contrer sur des bases purement légales. S'il estime que c'est le cas, il faut que les promesses de dons totalisent un montant nettement supérieur pour pouvoir l'engager sur les premières procédures.

Nous n'engagerons ces procédure uniquement si notre avocat estime qu'il est possible de l'emporter (une défaite peut créer une jurisprudence défavorable). Si nous ne réunissons pas assez d'argent, nous proposerons à celles et ceux qui ont enregistré une promesse, de la diriger à l'association "Stop 5G" qui prévoit aussi de porter un recours contre cette ordonnance.

Appel à l'équipe sur les aspects techniques du recours :

Un recours qui attaquerait uniquement la hausse de la norme et le déploiement de la 5G n'aurait -malheureusement- aucune chance d'aboutir. Pour convaincre le Conseil d’État, il faut démontrer que l’ordonnance et les arrêtés sur lesquels elle repose, comportent des erreurs, au niveau légal ou au niveau technique.

Or, si les contradictions techniques ne manquent pas, une simple allégation ne suffit pas, il faut pouvoir la démontrer chiffre à l'appui. Nous disposons de plusieurs points attaquables mais pas encore des personnes compétentes (physicien.es/ingénieur.es/etc.) qui pourraient en faire la démonstration formelle. Si vous disposez de ces compétences ou connaissez quelqu'un.e qui pourrait nous aider, merci de prendre contact avec nous le plus rapidement possible.

Merci pour votre attention et d'avance pour votre soutien.


19/05/2023

Collecte de promesses de dons - recours vs 14,5V/m & 5G - 2023/2024

 
[Formulaire sous l'article]
 
[!Cette jauge n'est pas mise à jour en temps réel!] 


Appel au soutien du futur recours contre la décision du gouvernement Bruxellois de diminuer le niveau de protection contre les pollution électromagnétique, en portant le seuil maximal de 6V/m à 14,5V/m.

Tandis que les preuves de la nocivité -particulièrement pour les plus jeunes- de ces technologies se multiplient, la région bruxelloise diminue à nouveau le niveau de protection des Bruxellois. 

Le 17 février 2023, par une ordonnance préparée sous la houlette du ministre « écolo » Alain Maron, le gouvernement bruxellois a, une nouvelle fois, baissé la limite de protection contre les CEM-RF (champs électromagnétiques de radiofréquence), en haussant le seuil maximal d'immission* de 6 V/m (0,1 W/m2) à 14,5 V/m (0,56 W/m²). Soit une multiplication par plus de 5** de l’impact que peut subir tout habitant.e de la Région du fait de la pollution électromagnétique des antennes de téléphonie mobile et autres.

Ce faisant, il ouvre aussi la porte au déploiement de la 5G, technologie moins pénétrante (dans les obstacles, murs, etc.) et qui nécessite donc une plus grande puissance. Ce en ignorant les conséquences négatives de ce déploiement, tant en termes de santé publique ou de protection de l'environnement, qu’en termes d’augmentation de consommation d’énergie et de ressources non renouvelables, donc  d’aggravation de la situation climatique, ou encore de la protection de la vie privée.

Il y a moins de dix années, Bruxelles bénéficiait d’un des meilleurs niveaux de protection, avec un seuil maximal à 3V/m. Avec l’arrivée de la 4G, la région avait déjà diminué le niveau de protection, en portant le seuil maximal d’immission* à 6V/m. 

A présent et toujours sous la pression des opérateurs, ce seuil maximal va être porté à 14,5V/m. Soit plus de 23 fois** les 3V/m originaux. Pourtant, le Conseil Supérieur de la Santé belge maintient toujours sa recommandation de seuil maximal à 3V/m.
3G, 4G, 5G, à chaque « nouvelle » technologie, à chaque nouveau « G », le niveau de pollution augmente.  Pourtant, dans les autres domaines technologiques, de l'automobile à l’aéronautique, l’innovation et le progrès passent par l'économie et un impact moindre sur l’environnement. Les technologies mobiles et les opérateurs représentent un enjeu trop important pour leur permettre d'échapper à cette logique. Le déploiement de nouvelles technologies mobiles ne représente pas un progrès quand elles provoquent une augmentation objective des pollutions urbaines déjà nombreuses.  

Le spectre de la déconnexion ou du recul technologique ne doit plus être brandi, alors que, précisément, des normes plus exigeantes et plus protectrices sont une incitation puissante au progrès technique.
À partir de la date de publication au Moniteur belge de cette ordonnance « 14,5V/m », c'est à dire le 4 avril 2023, nous disposons de 6 mois pour introduire un recours devant la Cour Constitutionnelle.

Pour pouvoir agir, grONDES lance une nouvelle collecte de promesses de dons : lorsque nous décidons de mener une action en justice, nous organisons d'abord une collecte de promesses de dons, pour estimer sa faisabilité. Une fois l’ordonnance analysée, nous pourrons envisager une action en justice. Si elle est pertinente et menée, quand la facture est reçue nous envoyons un numéro de compte aux participants et y collectons les dons. Lors de chaque collecte deux vérificateurs du compte sont désignés à la réunion courante, dans ce cas ce seront deux vérificatrices. Les donateurs reçoivent ensuite copie des factures et de la comptabilité complète.

Si nous réunissons assez de promesses pour mener notre propre recours, cela nous permettra  de le porter aux cotés du collectif STOP5G qui prévoit aussi de le faire. Si nous ne réunissons pas assez d'argent pour mener ce recours, nous vous proposerons de transférer les montants promis au collectif STOP5G pour le soutenir dans son recours contre la région Bruxelles capitale.

Vous pouvez introduire votre promesse de don via le formulaire en ligne ci-dessous.

Lorsque nous recevrons la ou les factures, nous vous en enverrons copie ainsi que le numéro de compte où verser votre don. Si le total des promesses de dons dépasse celui des frais, les promesses de dons excédentaires ne sont pas collectées mais restent archivées afin de soutenir d'éventuelles futures actions.
 
*l'immission est le niveau de radiation subit, différent du niveau d'émission.
*la puissance intervient dans ce calcul : (14,5)^2 / (6)^2 = 5,8 et (14,5)^2 / (3)^2 = 23,3

D'avance merci pour votre soutien!



Pour en savoir plus sur le futur recours et ses enjeux, lisez ,l'article publié par IEB :
L'industrie dicte ses normes en matière de rayonnements électromagnétiques !

et celui publié par SOTP5G :
14,5 V/m à Bruxelles : déni climatique et sanitaire ?

12/04/2023

Bruxelles vs 5G, bientôt le prochain round...

 

Depuis des années Bruxelles résiste au déploiement de la "5G". Grace aux habitants, aux quartiers et aux associations comme IEB, Stop5G, Ondes.Brussels ou grONDES, qui sont mobilisées et mènent des campagnes de sensibilisation et de nombreuses actions en justice.

La prochaine action en justice aura probablement lieu sous peu, devant la Cour constitutionnelle contre le Gouvernement bruxellois. 

Pour permettre le déploiement de la 5G, par une ordonnance préparée sous la houlette du ministre Alain Maron, le gouvernement bruxellois va porter la limite de protection contre les CEM-RF (champs électromagnétiques de radiofréquence ou de micro-ondes) de 6 V/m (0,1 W/m 2) à 14,5 V/m (0,56 W/m 2), ce qui promet une augmentation d’un facteur cinq* de ce que les Bruxellois subissent actuellement en termes d’irradiation par les CEM-RF. 

Pire, passer à 14,5V/m, c'est imposer un seuil 23 fois* supérieur à celui de 3V/m, recommandé par le Conseil Supérieur de la santé belge. Conseil qui ne pourrait être taxé d'"amateurisme" ou de "paranoïa".

Cette mobilisation et ces actions en justice ont un coût, principalement en investissement humain, en temps mais aussi financier. Si vous souhaitez être informé.e et/ou soutenir la ou les prochaines actions en justice n'hésitez pas à le signaler via notre formulaire de contact. Nous reviendrons vers vous en temps utile, chaque collecte est transparente, les participants sont informés des coûts précis qui sont publiés et l’ensemble des comptes sont disponibles à la vérification de chacun.e.

*La puissance² intervient dans le calcul des V/m :  (14,5)^2 / (3)^2 = 23,3

07/02/2023

Electrohypersensibilité: une étude conçue pour ne rien trouver?

 (reprise d'article publié par IEB)

Des associations actives dans le domaine des problématiques sanitaires liées à l’exposition aux rayonnements électromagnétiques s’interrogent sur les manquements et biais d’une étude menée conjointement par l’ISSeP (Institut scientifique Wallon de surveillance, de sûreté et de recherche & développement en environnement) et Sciensano (ex-Institut scientifique de Santé publique - ISP). Dans leur communiqué diffusé fin novembre, ces associations pointent et explicitent les nombreux biais de l’étude : choix controversé de mener une étude de provocation, absence de mesure de marqueurs biochimiques, absence de publication revue par des pairs avant la communication vers la presse, nombre trop faible de participants pour en tirer des conclusions statistiquement valables, manque d’expertise médicale des investigateurs sur le sujet,...
En outre les associations signataires soulignent des conflits d’intérêt majeurs.
Les associations demandent donc à ce que l’étude de l’électrohypersensibilité se fasse désormais avec des moyens validés internationalement (prise de sang, echo-doppler transcrânien, ... ) et par une équipe experte dans la clinique de l’électrohypersensibilité et libre de tout soupçon de conflit d’intérêt.

Synthèse des biais méthodologique soulevés dans l’étude de provocation :

  1. L’étude de provocation est une méthodologie dépassée. Cela n’a pas de sens de tester si des personnes électrohypersensibles (EHS) peuvent détecter la présence ou l’absence des ondes à travers des courtes séances alternant entre exposition et non-exposition de manière aléatoire : les symptômes de l’EHS apparaissent avec un temps de latence (décalage entre l’exposition et les symptômes) et de rémanence du corps (les symptômes subsistent plusieurs heures ou même plusieurs jours après l’exposition). Ceci rend ces épreuves de provocation tout à fait inadéquates pour un diagnostic objectif.
  2. L’étude a mesuré des réactions subjectives (donc non fiables) en écartant d’emblée les marqueurs biologiques objectivables : Ex. des marqueurs sanguins (Belpomme et Irigaray, 2020), des mesures de l’activité cérébrale durant l’exposition, ... A cet égard, nous pointons un manque d’expertise médicale dans l’équipe de recherche.
  3. Nombre de participants trop faible (16) pour tirer une conclusion statistiquement valable, alors que l’EHS touche environ 5% de la population (source).
  4. Communication médiatique avant la publication scientifique, un manque de transparence. L’ISSeP et Sciensano ont diffusé aux médias un résumé sommaire, sans que l’étude complète ne soit encore publiée dans une revue scientifique et donc sans le contrôle de qualité nécessaire. Deux semaines après la publication dans la presse, l’étude scientifique se fait attendre.
  5. Conflits d’intérêt potentiels : Près de la moitié des chercheurs impliqués dans cette étude (5 sur 11), dont la coordinatrice, font partie du BBEMG, le ‘Belgian BioElectroMagnetics Group’, financé notamment par Elia.
    Cette dernière compte également sur le déploiement de certaines technologies qui émettent des radiofréquences, comme les compteurs communicants, pour l’optimisation de leur gestion du réseau. Dès lors, nous estimons un conflit d’intérêt possible, qui au moins devrait être mentionné dans toutes les communications et publications sur les résultats de leurs études, ce qui n’est pas le cas. En outre, deux chercheurs sont liés à l’ICNIRP, un comité échappant au contrôle public et critiqué de longue date pour ses liens étroits avec l’industrie du sans fil (cf. étude des eurodéputés Buchner et Rivasi)
  6. Parti-pris des chercheurs. Force est de constater, en parcourant l’historique de leurs recherches et leurs interventions dans les médias et les débats parlementaires, que les chercheurs du BBEMG semblent avoir une tendance à minimiser les effets sanitaires des champs électromagnétiques et/ou de mettre en question l’existence biologique de l’électrohypersensibilité. De nombreux témoignages dénoncent ainsi un parti-pris constaté dès la séance d’information, à travers un refus catégorique d’analyser tout marqueur biologique (cf. témoignages en annexe du CP des associations).

— -

Retrouvez ci-dessous l’argumentaire développé dans le communiqué de presse ainsi que quelques témoignages de participants à l’étude dénonçant le déroulement de celle-ci.

16/09/2022

modèle de réponse pour l'enquête "Ondes"

Il reste deux semaines  pour participer à l'enquête publique "Ondes" sur le " projet de plan régional sur l’environnement électromagnétique à Bruxelles ", entendez : le déploiement de la 5G et une nouvelle baisse du niveau de protection des Bruxellois.es!

Ci-dessous un modèle dont vous pouvez-vous inspirer, si vous le copiez, veillez à le personnaliser un minimum.

A envoyer à : info@environnement.brussels + ep-ondes@environnement.brussels

ou via le formulaire de contact de Bruxelles environnement

ou par la poste :  Bruxelles Environnement, Département Rayonnements et Technologies, av. du Port 86C/3000 - 1000 Bruxelles.

Plus d’informations et d'autres modèles plus détaillés pour celles et ceux qui ont le temps, sont disponibles ici.

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Madame, Monsieur,

Par la présente, je participe à «l’enquête publique sur le projet de plan régional sur l’environnement électromagnétique à Bruxelles».

Je tiens d’abord à questionner la forme même de cette « enquête » : pour participer et envoyer mes « observations » il me faudrait lire un dossier de 155 pages (ou 65 pages pour la version « résumée »), de données légales, techniques et scientifiques. Qui dispose du temps et des compétences nécessaire pour lire un tel dossier et pour répondre à cette enquête ? Pourtant je tiens à participer, je vous envoie donc ces observations résumées et inspirées ou copiées de modèles mis à disposition et qui reflètent mon opinion. Si la mise à disposition du dossier est nécessaire, elle ne peut suffire. La tenue d’une enquête publique accessible et compréhensible par tous, incluant la question du déploiement ou non de la 5G, comportant des questions claires, non orientées et permettant d’émettre librement un avis défavorable, s’impose elle aussi. Enfin, aucune concertation n'est annoncée pour un débat publique comme cela se pratique en urbanisme.

Voici mes observations :

  •  Je m’oppose fermement à cette nouvelle baisse du niveau de protection, exigée par les opérateurs. Rehausser la norme fixant les limites d’exposition aux champs électromagnétiques de 6 à 14,57 V/m n’est pas « une adaptation légèrement à la hausse », comme vous l’affirmez, au contraire, c’est multiplier par six le rayonnement subi autorisé.
  • Je demande une norme qui respecte la recommandation maintenue à 3V/m par le Conseil Supérieur de la Santé belge. Norme qui représente une exposition 23 fois moindre que les 14,5 V/m projetés; ce en tout lieux, intérieur comme extérieur et concernant tous les publics, des plus jeunes aux aînés.
  •  J’exige que soient prises en compte les innombrables éléments de preuve scientifiques, le retour d'expérience du terrain et les recommandations des scientifiques et professionnels de santé qui ont une réelle expertise en la matière. Le lobbying de l’industrie nuit ici autant à la démocratie, qu’à la santé publique.
  • Qu’une enquête menée par le ministère de l’environnement, dirigé par un écologiste, se réfère à une norme dictée par l’industrie des télécommunication elle-même, via l’ICNIRP, dont les biais et le parti pris sont avérés et documentés, pose question. Particulièrement quand cette norme ne prend que l’effet thermique des ondes en compte, ignorant totalement les effets biologiques observés, étudiés et documentés scientifiquement (autant demander aux cigarettiers quelle quantité de tabac le corps humain peut ingérer quotidiennement).
  • Le spectre de la saturation, de la déconnexion ou du recul technologique ne peut plus être brandi, alors que, précisément, des normes plus exigeantes et plus protectrices sont une incitation puissante au progrès technique, comme cela peut s’observer dans tant d’autres domaines.
  • Vous affirmer que ces modifications législatives « font suite aux recommandations de la Commission délibérative citoyenne ». Or cette commission a constitué un faux débat, ne portant pas sur le déploiement ou non de la 5G à Bruxelles mais sur les conditions de ce déploiement. De plus, vous évacuez le problème des personnes électrosensible, souligné par cette commission, en vous alignant -ici aussi- sur l’industrie des télécommunication, qui affirme comme vous que «la relation avec l’exposition aux champs électromagnétiques, et les champs radiofréquences en particulier, [ne serait] pas démontrée». Et contrairement aux assurances données lors de cette commission, l’enquête s’est déroulée, pour moitié, en période de vacances.
  • L'avant-projet prétend également apporter des réponses aux recommandations émises par la commission sur les déchets, la consommation d'énergie, etc. Or les mesures préconisées ne sont pas à la hauteur de ces enjeux. Elles sont très peu contraignantes, voire pas du tout et la Région ne prend aucune responsabilité politique, se reposant entièrement sur les entreprises pour répondre aux enjeux de consommation des matières premières, recyclage des déchets, consommation énergétique. Si les entreprises étaient soucieuses de ces questions, elles auraient déjà conçu depuis longtemps des technologies sobres, ne nécessitant pas la hausse des normes d'exposition et le renouvellement du parc de smartphones.

Je m’oppose à cet avant-projet d’ordonnance car il n’apporte aucune réponse sérieuse démontrant la prise en compte des impacts sanitaires, environnementaux, socio-économiques de la 5G, sans parler des risques pour la protection des données et de la vie privée.

Bien à vous.

08/09/2022

Et si le déploiement de la 5G était à nouveau bloqué à Bruxelles?


Il reste une vingtaine de jours pour participer à l'enquête publique "Ondes" sur le " projet de plan régional sur l’environnement électromagnétique à Bruxelles ", entendez : le déploiement de la 5G et une nouvelle baisse du niveau de protection des Bruxellois.es! 

Hausser la norme des rayonnements des 6V/m actuels à 14,5V/m, c'est baisser le niveau de protection des Bruxellois.es. Le Conseil Supérieur de la Santé recommande toujours 3V/m, soit 23 fois moins !
(la puissance intervient dans le calcul des V/m : (14,5)^2 / (3)^2 =23,3)

Vous pensez que c'est vain ou inutile? Sachez que du coté des opérateurs, c'est l’inquiétude*, donnez leur raison : participez maintenant! 

Un modèle de réponse à copier ou dont s'inspirer est disponible ici.

Documents à consulter:

 

COMMENT RÉDIGER VOTRE RÉPONSE ? 

Pour rédiger votre message ou votre mail de réponse à l'enquête, vous pouvez vous inspirer du texte ci-dessous. Il s'agit d'une interpellation du conseil communal à ce sujet, rédigée et menée par deux habitantes du quartier Malou, un grand merci à Elles.

Où envoyer votre réponse ?

info@environnement.brussels + ep-ondes@environnement.brussels

ou via le formulaire de contact de Bruxelles environnement

N'oubliez pas d'intituler votre mail "Réponse à l'enquête  - Ondes" 

 & demandez un accusé de réception

ou par la poste : 

Bruxelles Environnement,
Département Rayonnements et Technologies,
av. du Port 86C/3000
1000 Bruxelles.

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*Lire l'article de l’Écho : Et si le déploiement de la 5G était à nouveau bloqué à Bruxelles?

Plus d'info? : https://www.ieb.be/L-industrie-dicte-les-normes-en-matiere-de-rayonnements-electromagnetiques. D'autres raisons de s'opposer à la hausse de la norme  électromagnétique ici et .

Vous pouvez aussi vous inspirer de la lettre rédigée par un membre du collectif Stop5G, disponible ici

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  1. Introduction

La Région de Bruxelles-Capitale met à l’enquête publique jusqu’au 30 septembre 2022 un avant-projet d’ordonnance qui vise à modifier l’ordonnance du 01/03/2007 relative à la protection de l’environnement contre les éventuels effets nocifs et nuisance provoquées par les radiations non ionisantes. 1

En tant que citoyennes, nous sommes depuis longtemps extrêmement préoccupées par le déploiement de cette technologie qui nous est présentée comme incontournable et inéluctable. Pourtant, des experts tels que Jean-Marc Jancovici 2 ou Philippe Bihouix3 , tous deux ingénieurs, nous alertent depuis plusieurs années

sur le fait que la 5G ne résoudra pas la crise systémique et multifactorielle à laquelle nous faisons face (énergie, climat, raréfaction des ressources, effondrement de la biodiversité, pollutions, tensions sociales et politiques)

Au regard des ces enjeux, nous nous demandons si une technologie
  • qui exige l’installation massive de nouvelles antennes, 
  • qui exige la mise sur le marché de nouveaux smartphones compatibles,  
  • qui nous promet de connecter des millions (voire des milliards) d’objets,  
  • qui a pour objectif d’augmenter la quantité de données numériques transmises et la vitesse de transmission autorisant toujours plus d’usages potentiellement énergivores,   

    ...est soutenable et a tout simplement du sens ?!

07/04/2022

Rappel : le CSS confirme la nocivité des pollutions électromagnétiques - non ionisantes (2G, 3G, 4G & 5G, etc.)


Tandis que la Région veut encore baisser le niveau de "protection" en haussant la norme à 14.5V/m et que certains nous annoncent déjà l'arrivée de la 6G, il est bon de rappeler qu'en 2019 le Conseil Supérieur de la Santé confirmait la nocivité, particulièrement pour les enfants, des pollutions électromagnétiques et non ionisantes telles que les technologies 2, 3, 4 et 5G.

A savoir aussi, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) n'a jamais validé la hausse à 6V/m en vigueur à Bruxelles et maintient sa recommandation à 3V/m. Soit une exposition 23 fois moindre que les 14,5V/m projetés par la Région ( (14,5)^2 / (3)^2 = 23,4).

Le CSS, qui est loin d'être un groupe de militants écolos radicaux ou d'activistes anti-5G conspirationnistes, précise dans son avis 9404 de mai 2019 :

"Exposition aux rayonnements non ionisants liés aux lignes électriques, à la communication et à l’électronique

Une exposition étroite aux lignes électriques a été associée à la leucémie infantile (Tabrizi et al., 2015 ; Schuz, 2011). Il a été montré que les rayonnements non ionisants émis par les micro-ondes agissent via activation des canaux calciques dépendants du voltage, induisant des impacts biologiques à des niveaux non thermiques (Anghileri et al., 2006 ; Pall et al., 2015). L’exposition maternelle aux champs électromagnétiques des fréquences utilisées par les téléphones mobiles a été associée à des troubles du comportement et du langage chez l’enfant (Birks et al., 2017 ; Zarei et al., 2015). L’utilisation de téléphones mobiles et de téléphones sans fil a été observée comme étant associée à un risque accru de gliome et de neurinome de l’acoustique (Hardell et al., 2013). 

Selon Levis et al. (2011), des protocoles en aveugle, exempts d’erreurs, de biais et de facteurs de conditionnement financiers, donnent des résultats positifs qui révèlent une relation de cause à effet entre l’utilisation ou la latence du téléphone mobile à long terme et l’augmentation statistiquement significative du risque de tumeur de la tête homolatérale, avec une plausibilité biologique. Les méta-analyses (y compris celle de Levis et al., 2011), n’examinant que les données sur les tumeurs homolatérales chez les sujets utilisant un téléphone mobile depuis ou pendant au moins 10 ans, montrent des augmentations importantes et statistiquement significatives du risque de gliomes cérébraux et de neurinomes de l’acoustique homolatéraux (Levis et al., 2011)."

https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/190617_css-9404_fys_chem_env_hygiene_vcabdem.pdf 

Rappelons aussi que la même année, le Dr Jaques Vanderstraeten, membre du Conseil Supérieur de la Santé (CSS) et membre démissionnaire du « Comité d'experts » de la Région, mettait en garde. Son positionnement s’éloignait de l’avis exprimé par le dit Comité. Ceci devrait attirer l' attention, particulièrement quand ce Comité fut aussi créé pour apporter une caution scientifique à la baisse précédente du niveau de protection. Caution que le CSS refusait - et refuse toujours - d'apporter, conservant sa recommandation à 3 V/m. Soit une exposition 23 fois moindre que les 14,5V/m projetés ( (14,5)^2 / (3)^2 = 23,4).

En janvier 2019, le Dr Vanderstraeten déclarait à La Libre Belgique que « la préoccupation [au sujet de la 5G] de Paul Lannoye [physicien et eurodéputé qui dénonce les effets nocifs des technologies mobiles depuis des années] parait justifiée ». « Il y aurait effectivement lieu de tenir compte des données publiées ces dernières années et qui incitent à la prudence (...) il semble que les recommandations internationales soient trop laxistes et devraient donc être revues. De leur côté, les normes bruxelloises vont être revues à la hausse (...) ». 

Vous pouvez consulter de nombreuses études scientifiques fiables, dont celles évoquées par le CSS, sur cette page.

 

09/08/2021

14,5V/m à Bruxelles? Non merci!

affichez votre opinion (affichette A4)

Récemment le gouvernement Bruxellois annonçait une prochaine hausse de la norme maximale d'immission dans la Région Bruxelloise, qui passerait de 6V/m à 14,5V/m.

grONDES reviendra en détail sur ce projet que nous dénonçons et qu'avec vous et les quartiers nous pouvons encore empêcher. Avant de détailler et d'envisager les différentes actions en justice -et autres- possibles, rappelons déjà deux éléments :

 

grONDES : Votre parti est-il favorable à la hausse de la norme maximale d'immission à Bruxelles,  des 6V/m actuels aux 14,5V/m projetés*? 

écolo : "NON.  
Vous le savez la norme des 6V/m est une norme extrêmement ambitieuse mais nécessaire à la  protection des Bruxellois. En effet, nul ne peut contester à l'heure actuelle que les ondes  électromagnétiques ont des effets thermiques et non-thermiques sur les humains et sur le vivant en  général puisque d'aucuns pointent que les ondes électromagnétiques sont un des facteurs explicatifs  de l’effondrement de la biodiversité.  
Mais le débat scientifique fait rage, chacun s'accordant sur des études aux conclusions divergentes.  Dans ce contexte, il est normal que le principe de précaution s’applique via une norme  environnementale de protection." 

Le questionnaire complet est disponible ici

Pourtant, tout aussi récemment M.Maron déclarait à La Libre : "J'ai soutenu que la 5G nécessitait un débat serein avec la population. Je me réjouis que ce débat ait pu avoir lieu au sein de la commission délibérative, qui a réuni à la fois les citoyens et les politiques. Il ressort clairement de ces recommandations un souhait de pouvoir bénéficier de la 5G tout en gardant une norme protectrice et un encadrement des conséquences environnementales en terme d'énergie et de déchets"

La "commission" qu'évoque M.Maron était composée de 45 citoyens et de 15 politiques. Aucune association n'a participé à ces "débats", qui ont visiblement totalement ignoré les avis exprimés sur le sujet par des dizaines de milliers de Bruxelloises, si pas plus*.


" Prévoir des campagnes de sensibilisation pour une utilisation responsable des technologies mobiles alors que l'on projette de soumettre l'ensemble de la population, 7 jours/7, 24h/24 à un niveau de rayonnement supérieur à celui subi lors de l'utilisation d'un smartphone n'a aucun sens, sinon la méconnaissance ou le parti-pris.

Vous êtes sur le point de voter un projet de loi, fruit inquiétant - sur la forme comme sur le fond - d'un « protocole d'accord » co-signé en amont par la Région et les opérateurs. A la suite de cet accord, le niveau de protection des Bruxelloises et Bruxellois contre les effets nocifs(1) des technologies mobiles serait réduit par un facteur 6 (des 6V/m actuels aux 14,5V/m projetés : (14,5)^2/(6)^2=5,8). Ce alors que les sources de pollutions électromagnétiques se multiplient et affectent déjà la santé d’un nombre croissant d’individus. (...) 

le Conseil Supérieur de la Santé (...) conservant sa recommandation à 3 V/m. Soit une exposition 23 fois moindre que les 14,5V/m projetés ( (14,5)^2 / (3)^2 = 23,4)."

Lire le texte complet. 

*"Après la suppression de deux pétitions belges contre la 5G par Change.org, c’est au tour d’Avaaz.org de retirer une pétition de 37 569 signatures. Au prétexte que « ces pétitions contiennent des informations fausses ou trompeuses. » Avec la suppression de ces trois pétitions, ce sont 144 000 signatures de personnes résidant en Belgique qui ont été confisquées par ces plateformes."( in "5G Chronique.." IEB)

 

19/03/2021

Manifestation et rapport


Que faire? Ce samedi 20 mars au carrefour de l’Europe (en face de la gare centrale) à 14h.

Manifestation informative autour des impacts délétères du déploiement de la 5G : sanitaires, environnementaux (biodiversité), énergétiques, climatiques et sociétaux sans oublier le gaspillage des ressources non renouvelables. La manifestation est autorisée. 

Que lire? Le rapport sur la 5G en Wallonie demandé par le gouvernement : les experts y expriment leurs divergences  

"Le rapport commandé par la Région wallonne se devait d’être détaillé, nuancé, et transparent. C’est le cas. L’impact des ondes sur la santé n’est pas prouvé. Mais économie et environnement restent incompatibles. Une dichotomie qui s’exprime dans les tensions et les avis divergents entre les experts consultés. L’objectif est de rassurer le citoyen et d’obtenir son adhésion n’est pas atteint." (RTBF)

Lire l'article complet.

 

12/02/2021

La 5G sur Terre comme au ciel ?

 

La 5G est en cours de déploiement en plusieurs endroits du monde. Elle ne correspond pas à une technologie, unique, mais repose sur un ensemble complexe de technologies. Sa mise sur le marché relève d’une expérimentation en temps réel sur les êtres vivants. Décryptage de son fonctionnement.

L’industrie de la télécommunication vante les mérites de la 5G : débits de données augmentés, bien supérieurs à ceux des technologies actuelles, vitesse de téléchargement accrue, augmentation du nombre d’utilisateurs pouvant se connecter au même moment, dans une même portion du territoire (cellule ou cell, en anglais)... L’objectif de la 5G est d’augmenter la puissance de l’internet mobile.

Il s’agit de connecter non seulement les smartphones et les tablettes mais plus généralement tous les nouveaux objets connectés de l’Internet des Objets... Techniquement, jusqu’à un million d’objets au km 2 pourraient communiquer.

À chaque nouvelle génération de téléphonie mobile, de nouveaux standards. Cinquième génération du standard de la technologie pour la communication sans fil, le débit théorique validé des réseaux 5G est de 1 Tbit/s au km 2 (soit mille milliards de bits par seconde) et – en théorie toujours – 100 Mbit/s de débit assuré pour l’utilisateur. À titre de comparaison, la 4G offre un débit de 1 Gbit/s par cellule, et aux alentours de 30 Mb/s par utilisateur.

Davantage encore que le débit, en augmentation constante, c’est la réduction de la latence, passant de 30-40 millisecondes actuellement à 1 milliseconde (un millième de seconde), qui augure des perspectives inédites de développement d’interactivité (communication de machine à machine, sans plus d’intervention humaine, dans l’industrie) et d’hyper-connectivité (Internet des Objets).

Que l’on ne s’y trompe pas, la 5G ne pourrait parvenir à ses fins par une évolution douce des technologies antérieures. Elle doit donc être « disruptive » c’est-à-dire faire appel à un ensemble de technologies qui la différencie en profondeur des technologies de générations antérieures (2G, 3G, 4G).
Ainsi, le réseau 5G sera assuré par une multitude de petites antennes, couvrant un périmètre restreint, qui émettent des ondes millimétriques (des ondes entre 1 et 10 millimètres) « focalisées » sur les terminaux 5G (smartphones, tablettes et autres appareils connectés).
Ce réseau cellulaire 5G, constitué de petites cellules (small cells), continuera néanmoins à utiliser le réseau 4G existant. Les antennes de la 4G, placées en hauteur, assureront une couverture dite « en parapluie », statique et distante, sur des grandes cellules. La fibre optique, capable d’assurer de très hauts débits, relayera elle aussi le signal du réseau cellulaire 5G, sur certaines portions du territoire.

Ondes millimétriques

Une des clés technologiques de la 5G se situe dans l’utilisation des fréquences porteuses plus élevées que celles affectées aux générations actuelles 2G, 3G, 4G. En Belgique, la 4G et les technologies antérieures ont eu recours à des bandes de fréquences en dessous de 3 GHz [1]. La 5G vise l’utilisation d’une gamme de fréquences élargie jusque dans la gamme des ondes millimétriques (de 30 à 300 GHz). L’utilisation des ondes millimétriques, exploitées jusqu’alors seulement dans le domaine militaire, a été autorisée à partir de 2019 par la Conférence Mondiale des Radiocommunications.
À Bruxelles, on nous annonce une première phase de déploiement de la 5G utilisant notamment des fréquences autour de 3,5 GHz (dans la gamme des ondes centimétriques) de manière à assurer la capacité du réseau en termes de nombre d’utilisateurs et de débit. Dans une deuxième phase de déploiement, il est prévu de recourir à des fréquences autour de 25 GHz, proches de la gamme des ondes millimétriques.

Small cells

Le terme « cell » (pour « cellule ») est, dans le langage des technologies mobiles, une division du territoire réalisée en fonction de la géographie (relief) et de la population (densité). Ces cellules peuvent être plus ou moins grandes. Pour faciliter la représentation cartographique de la couverture, du réseau, on utilise des cellules hexagonales (comme le dessin alvéolaire d’une ruche). Bien sûr, la taille et la forme d’une cellule desservie par une antenne peuvent être très différentes. De plus, les signaux émis par une antenne ne s’arrêtent pas au bord de la cellule mais peuvent se propager au-delà.

Plus les fréquences porteuses sont basses, plus la portée du signal est grande, comme pour la bande 700 MHz, attribuée anciennement à la télé et radio-diffusion par signal analogique. Des radiofréquences basses permettent de transporter le signal sur de longues distances, plusieurs centaines de mètres, voire de kilomètres.

Le territoire est alors couvert en macro-cellules. C’est le cas pour les technologies 2G, 3G, 4G. En revanche, l’utilisation de fréquences porteuses élevées, de plusieurs GHz, dans la partie haute du spectre des radiofréquences (dites micro-ondes) pose un défi technologique majeur car les pertes de propagation du signal sont importantes. Ces ondes franchissent difficilement les obstacles et sont facilement perturbées même par les feuilles des arbres et la pluie.
Conséquence de cette particularité, la 5G exigera le déploiement d’un nouveau réseau d’antennes.

Des antennes beaucoup plus petites (micro-antennes) couvrant des zones réduites (small cells) et donc un réseau beaucoup plus dense : une antenne en moyenne tous les 150 m. Ces nombreuses nouvelles micro-antennes constitueront de nouvelles sources de rayonnements proches des habitations, des lieux accessibles au public et exposeront la plus grande partie de la population partout et en tout temps.

Il sera impossible de s’y soustraire. L’éclairage public, les panneaux de signalisation, le mobilier urbain, les bouches d’égout par exemple, pourraient ainsi devenir les supports privilégiés d’un tel réseau de petites antennes. Cette infirmité technique des ondes millimétriques pousse d’ailleurs le génie industriel à chercher de nouveaux supports d’antennes comme le développement d’antennes invisibles dans les vitrages [2].

Beamforming et mimo

La 5G fait par ailleurs appel à des techniques de beamforming (focalisation) et de massive MIMO (Multiple Input Multiple Output).

Pour comprendre en quoi le beamforming se distingue des technologies actuelles, imaginons une ampoule qui éclaire une zone, de manière statique. En technologie 2G, 3G et 4G, tant que l’on se trouve dans la zone éclairée par l’ampoule, on capte le signal, on a du réseau. Avec la 5G, il faut s’imaginer plutôt des faisceaux concentrés, dirigés de manière dynamique sur les terminaux (les utilisateurs). Cette spécificité s’appelle le beamforming. Plutôt que d’émettre dans toutes les directions pour couvrir une zone statique (sur un angle de 120° [3]), l’antenne 5G focalise le signal en direction des utilisateurs et vice-versa.

La formation des faisceaux focalisés sera réalisée à partir d’un réseau d’émetteurs à commande de phase (phased array). Les antennes 5G, les smartphones et autres terminaux 5G seront équipés d’un grand nombre d’éléments rayonnants qui travailleront ensemble. En agissant électroniquement sur les déphasages (décalages temporels) entre les éléments, ces réseaux phasés permettront d’obtenir des faisceaux étroitement focalisés et orientables en direction de l’utilisateur et vice versa. Développée à l’origine pour un usage militaire, cette technologie s’apparente à la technologie radar.

Le MIMO quant à lui est une technique qui permet d’optimiser la connectivité entre l’antenne et l’utilisateur réseau. Un smartphone 5G ou une antenne 5G travailleront de telle sorte que parmi tous les chemins (faisceaux) possibles qu’un signal pourra utiliser pour transmettre les données, c’est le chemin le plus optimal qui sera utilisé.

La concentration de la puissance électromagnétique dans des faisceaux modifie le type d’exposition que nous allons subir. Les intensités pourront atteindre des valeurs locales et instantanées largement supérieures aux valeurs qui ressortent des simulations et des mesures effectuées aujourd’hui pour contrôler le respect des normes d’exposition électromagnétique.

En effet, les simulations et les mesures ne considèrent que des valeurs moyennes, occultant de ce fait une partie de la réalité exprimée dans les valeurs locales et instantanées.

Déploiement spatial

En 2017, quelques grandes entreprise du secteur (Airbus Defence and Space, Echostar, Eutelsat, Hispasat, SES, Thales Alenia Space, Viasat...), associées à l’Agence spatiale européenne, ont créé l’association « Satellite for 5G », dont le but avoué est de démontrer l’utilité de l’intégration des satellites dans le dispositif de la 5G.

« L’objectif internet » est désormais un enjeu majeur pour les opérateurs de satellites qui ont perdu leur principale source de revenus : la diffusion de chaînes de télévision en mode broadcast (transmission d’un même signal TV à une multitude d’abonnés). Un modèle laminé par la télévision à la demande en ligne.

Fabricants et opérateurs de satellites avaient donc tout intérêt à unir leur force face à la baisse de leur chiffre d’affaires. Une nouvelle vague de concepteurs, de fabricants et de milliardaires, le « new space », persuadée que le satellite a un rôle à jouer dans l’internet mobile à haut débit, s’est donc activée. Leur idée ? Lancer en orbite autour de la terre, à basse altitude [4]. Cette proximité permet un temps de latence très court et une moindre énergie au lancement. Elle est utilisée notamment pour les systèmes de télécommunication, d’imagerie terrestre ou la météorologie. 27 % des satellites (554) naviguent sur une orbite géostationnaire, à 36 000 kilomètres d’altitude, qui sert notamment pour les services de communication comme la télévision, le satellite restant à tout moment au-dessus du même point. L’orbite moyenne, située entre 2 000 et 36 000 kilomètres, sert quant à elle aux satellites de navigation tels que le GPS. Source : « Combien de satellites tournent autour de la terre », C. DELUZARCHE, Futurasciences, 1 er avril 2019.]] (entre 500 km et 2 000 km), des « constellations » de centaines de mini-satellites. Ces nouveaux engins sont parfois aussi petits qu’une boîte à chaussures et pèsent entre 1 et 100 kilogrammes, ce qui permet de limiter les coûts de lancement.

Plutôt que de couvrir une large zone avec un seul faisceau, ils émettent une multitude de faisceaux dont chacun a une cible bien précise. Nous revoilà dans le beamforming et le MIMO, expliqués plus haut, mais dans l’espace cette fois et avec des puissances nettement supérieures à celles pratiquées sur terre. Les objectifs en revanche sont communs : réduire le temps de latence et garantir des hauts débits... en tout point du globe terrestre. La 5G transmise par satellite promet en effet de supprimer le problème des zones blanches où l’accès à internet est aujourd’hui impossible : en pleine montagne ou en pleine mer.

Plusieurs projets sont en cours. Le projet OneWeb, soutenu par le milliardaire Richard Branson, patron de Virgin, devrait atteindre une latence de 25 millisecondes. Il s’agit d’une constellation de 650 nanosatellites orbitant aux environs de 1 500 km. Les premiers ont été lancés en février 2019. Elon Musk (Tesla, SpaceX), autre milliardaire, prévoit le lancement de 12 000 satellites en orbite. Jeff Bezos, patron d’Amazon, caresse lui aussi un projet similaire : le projet Kuiper avec ses 3 200 satellites « fournira une connectivité à large bande à haut débit et à faible latence aux communautés non desservies et mal desservies du monde entier » [5].

Quel impact sur les systèmes vivants ?

Un tel déploiement sur terre et dans l’espace d’une technologie non éprouvée par des études d’impact biologique [6] pose des questions environnementales, éthiques et sanitaires. La 5G pourrait bien présenter une toxicité accrue par rapport aux technologies antérieures. Son déploiement dans l’espace pourrait en outre altérer fortement l’ionosphère, cette couche supérieure ionisée de l’atmosphère appelée ainsi en référence à son état de conductibilité électrique dû à une ionisation partielle des gaz.

Un des objectifs visé avec la 5G, rappelons-le, est de soutenir l’Internet des Objets (IoT) [7]. Plus il y a de data à transmettre, plus on cherche à élever les débits. Pour ce faire, on recourt à des fréquences porteuses élevées qui offrent davantage de possibilités de modulation par des fréquences plus basses et donc de possibilités de transmission de données.

Seulement, du point de vue des systèmes biologiques, de tels rayonnements électromagnétiques fortement modulés (par ailleurs également pulsés et polarisés) sont totalement inédits. Ils diffèrent significativement des rayonnements naturels dans lesquels les êtres vivants ont évolué depuis des millions d’années. Les rayonnements d’origine technologique représentent pour les systèmes vivants des perturbations anarchiques qui peuvent entraver leur fonctionnement normal.

Quant aux ondes millimétriques, ingénieurs et industriels des télécoms argumentent volontiers qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter car leur énergie électromagnétique sera principalement absorbée en périphérie du corps.

Ils invoquent pour cela l’« effet de peau » selon lequel plus la fréquence du rayonnement est élevée, plus faible est la profondeur de pénétration du rayonnement. Autrement dit, l’essentiel de l’absorption électromagnétique (et donc de l’échauffement) se ferait de manière concentrée sur les quelques premiers millimètres en surface du corps. Conclure, sur cette base, à l’innocuité de ces rayonnements serait aller un peu vite en besogne dans la mesure où la périphérie extérieure de notre organisme n’est pas une coque inerte constituant une barrière inébranlable et impénétrable.

D’une part, les effets de surface peuvent être importants au niveau des cellules et tissus externes (la peau, les yeux par exemple). Le phénomène est d’ailleurs bien connu puisqu’il est utilisé comme moyen de dispersion des foules en induisant des réactions désagréables au niveau de la peau, des sensations de brûlure par exemple. Il y a matière à suspecter que le déploiement de la 5G s’accompagne, chez les êtres humains, d’une augmentation des troubles dermatologiques, mélanomes et autres cancers de la peau, et des troubles oculaires. Sont davantage encore concernés par la 5G tous les êtres vivants de rapport surface / volume élevé, à savoir ceux de petite taille (par exemple les insectes, dont les abeilles) et tous les
végétaux qui, pour maximiser leur interaction avec l’environnement, ont évolué principalement
sous la forme de surface plutôt que de volume.

D’autre part, il y a aussi de fortes suspicions que l’impact des rayonnements de la 5G (comme d’ailleurs ceux des générations antérieures) puisse se manifester bien au-delà des couches périphériques/externes de l’organisme. Les matériaux vivants ne sont pas de simples matériaux conducteurs homogènes et inertes. Dans le sujet qui nous occupe, c’est une grave erreur d’omettre toute la complexité des systèmes biologiques capables de répondre à des stimuli électromagnétiques extérieurs autrement que par le seul phénomène d’échauffement en surface. Des perturbations électromagnétiques et des médiateurs chimiques (médiateurs de l’inflammation par exemple) peuvent être propagés dans tout le corps et induire des effets biologiques (non thermiques) jusqu’en profondeur.

Les ingénieurs n’ont pour la plupart que peu de connaissances en biologie. Sur le sujet qui nous occupe, ils ne réfléchissent pour beaucoup qu’en termes de dose de rayonnement absorbée et d’intensités moyennes. Ils assimilent la matière vivante à un matériau inerte. Ce faisant, ils passent à côté de la spécificité toute particulière des êtres vivants qui est d’être... vivant. En continuant à se conformer à des méthodologies et des normes établies par des ingénieurs sans tenir compte de considérations biologiques, on risque d’endommager gravement – peut-être même irréversiblement – les systèmes biologiques. [8]

Stéphanie D’Haenens & Wendy de Hemptine

Article publié par IEB le 4-09-19
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[1] Pour la 4G : 1 800 MHz (2014), 800 MHz (ancienne fréquence TV), 2 600 MHz (en milieu urbain)

[2] [Les futures antennes 5G seront-elles transparentes ?→https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-futures-antennes-5g-seront-elles-transparentes], RTBF, La Première, 6 mars 2019

[3] Raison pour laquelle les opérateurs installent aujourd’hui 3 antennes par mât par technologie pour couvrir les 360° du cercle.

[4] 64 % des satellites (1 325) sont envoyés en orbite basse (LEO), située entre 500 et 2 000 kilomètres de la surface de la terre [[Un satellite défilant d’autant plus vite que son altitude est plus faible, il faut, pour assurer la continuité de la liaison, disposer, sur un ensemble d’orbites, une constellation de satellites LEO (Low Earth Orbit) d’autant plus nombreux que l’altitude est plus faible : 10 à 12 satellites s’il sont à 10.000 km, plusieurs dizaines voire plusieurs centaines vers 1000 km et en dessous. Lebeau, André. « Satellites versus Etats : du Geo au Leo », Les cahiers de médiologie, vol. 3, no. 1, 1997, pp. 43-46.

[5] J.F. MUNSTER « Les constellations, révolutions des satellites », Le Soir, mardi 9 juillet 2019, p.14

[6] « Après enquête, le collectif de journalistes européens Investigate Europe, n’a trouvé aucune étude épidémiologique publiée sur la 5G. Selon les informations de Basta !, journal web indépendant, seules deux études de projection, l’une israélienne et l’autre suisse, existent. Ces deux études appelant d’ailleurs clairement à la prudence. » L. MINANO, Big data, multiplication des antennes et des ondes : bienvenue dans le monde merveilleux de la 5G , 11 avril 2019.

[7] L’IDATE (Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe) estime qu’il y aurait à l’heure actuelle 15 milliards d’objets connectés à internet contre 4 milliards seulement en 2010 ce qui confirme la vitesse de ce phénomène.

[8] Pour mieux appréhender les effets de la 5G sur la santé, lire 5G : des risques inconsidérés pour la Santé et l’Environnement, novembre 2018

25/08/2020

Face au conte de fées, le compte des faits

 
Un hors-série du journal Kairos à ne pas manquer, ci dessus et en suivant ce lien: Commandez le hors-série 5G

Et ci-dessous un autre lien, vers un excellent texte du même journal sur la 5G: "Nous sommes en guerre contre la 5G"

01/07/2020

Nouveau rapport 5G d'Ondes.brussels


"Télécommunication sans fil et Santé : 20 éclaircissements pour ne pas voler à l’aveugle

De la nécessité d'évaluer les risques à l'écart de l'influence de l'industrie, en tenant compte des connaissances scientifiques interdisciplinaires et actualisées, du retour d'expérience de terrain et des alertes précoces.

“La 5G victime de la théorie du complot et de la peur de l’innovation”, “De nombreuses fake news circulent”, sont des formules que nous avons régulièrement lues et entendues ces derniers mois dans les médias. Il est vrai qu’on a vu des théories spéculatives se répandre comme traînée de poudre sur les réseaux sociaux en cette période de grand remous. Nous ne pouvons les cautionner. Mais ces mêmes mots - “fake news”, “théorie du complot”, “peur de l’innovation” - sont aussi régulièrement utilisés pour disqualifier par slogan des questionnements pertinents et des arguments fondés.

Dans ce cinquième rapport, nous avons l’ambition de susciter le questionnement face à une série d’arguments prêts-à-penser élaborés et martelés par les promoteurs de la 5G. Nous reprenons vingt affirmations couramment servies en réponse aux préoccupations sanitaires qui s’expriment. Nous les déconstruisons et montrons comment des informations tronquées ou sorties de leur contexte, des raisonnements caduques, des comparaisons trompeuses, un cadre de pensée inapproprié, l’omission de facteurs déterminants, peuvent mener à des conclusions biaisées, incomplètes, voire fausses. Nous cherchons à reconstruire une compréhension plus juste qui tient compte des connaissances scientifiques et du retour d’expérience accumulés depuis le début de l’ère de la télécommunication sans fil." ondes.brussels

Accéder au rapport (juin 2020) ici

05/06/2020

Affichez votre opinion et Cyber-manifestez-vous!


6 juin, journée de protestation internationale contre la 5G

Stop5G international propose une journée de protestation contre la 5G, ce samedi 6 juin 2020,

grONDES vous invite à afficher votre opinion à vos fenêtre si ce n'était pas déjà fait et

Teslabel vous propose de "cybermanifester" en vous connectant sur www.teslabel.be ce jour-là, de 18h à 20h.

Maintenez votre connexion jusqu'à 20h, pendant ce temps, vous pourrez bien entendu utiliser votre ordinateur pour vos autres applications. De nouveaux articles seront publiés, dont un "discours" de circonstance et une intéressante étude sur les tiques irradiées en 900 mhz, infectées par des bactéries Rickettsia spp (qui transmettent le typhus).

Le site affichera un identifiant et un mot de passe qui -si tout va bien- vous permettront de voir le nombre de personnes connectées en temps réel, à partir de la rubrique "connexion".

Envoyez dès à présent votre proposition de texte ou le slogan que vous écririez sur une pancarte s'il s'agissait d'une manifestation physique. Teslabel les publiera (de manière anonyme, sauf si vous désirez le publier à votre nom) : info@teslabel.be*

(*demandez toujours une confirmation de lecture lorsque vous écrivez à cette adresse; sans confirmation, il faut considérer que votre message n'est pas parvenu)

21/04/2020

5G passage en force?



Si vous les aviez manqué, deux excellents articles sur le déploiement de la 5G durant le confinement:

Entre pétitions supprimées et consultation publique biaisée : pendant le confinement, le déploiement de la 5G s’accélère…

Gwenael Brees, publié par Alter-Échos

Du lancement par Proximus d’une version « light », à l’attribution « provisoire » d’une bande de fréquences à des opérateurs télécoms, en passant par une consultation publique qui ignore les enjeux sanitaires et environnementaux, le déploiement de la 5G en Belgique ressemble à une véritable marche forcée. Pendant le confinement, les pétitions en ligne sont largement utilisées pour s’y opposer… Encore faut-il qu’elles ne soient pas supprimées.

L’Histoire s’en souviendra : c’est le 31 mars 2020 que l’opérateur semi-public Proximus a pris tout le monde de court en lançant une 5G « light » (c’est-à-dire qui utilise les ondes de fréquence existantes de la 3G) dans trente communes de Belgique… C’est-à-dire en pleine période d’urgence sanitaire, au moment où une majorité de la population se retrouvait bloquée à domicile, passant parfois beaucoup de temps sur Internet. Un timing jugé « particulièrement choquant » par Valéry Witsel de la commission Justice et Paix, qui y voit une instrumentalisation du confinement et un « passage par la stratégie du choc », comme il l’écrit dans une carte blanche (La Libre Belgique, 2 avril 2020) : « Dans les situations de grande crise, sous état de chocs physiques ou psychologiques, les citoyens éprouvent des difficultés à défendre leurs droits face aux grandes puissances économiques et financières. […] En cette époque particulière, les citoyens, vulnérables, ont peu de ressources physiques et mentales pour s’opposer à cette décision. Aussi, les mesures de confinement empêchent les personnes et les associations d’exercer pleinement leurs libres droits de circulation, d’association ou de manifestation dans l’espace public. Autrement dit, en ce moment, des piliers fondamentaux d’une démocratie sont suspendus. »

La démarche de Proximus a en tout cas suscité un vif émoi et un net regain de mobilisation sur Internet. Début avril, on dénombrait ainsi pas moins de sept pétitions contre la 5G en Belgique, dont plusieurs lancées suite à l’annonce de Proximus. L’une d’entre elles, intitulée « Pas de 5G », avait recueilli 105.000 signatures en dix jours et continuait de grimper. Jusqu’à ce qu’elle soit supprimée par l’hébergeur californien Change.org le 10 avril : comme nous vous l’expliquions dans un précédent article, Marie-Laure Béraud, son initiatrice, avait reçu pour toute explication un courriel standard de cette plateforme, invoquant son règlement et ses conditions d’utilisation.

Lire l’article complet.


Le déploiement de la 5G à l’heure du Covid-19 : passage par la stratégie du choc

par Valéry Witsel, publié par La Libre

Toutes les grandes crises de ces dernières décennies ont offert un espace de conquête à l’ultralibéralisme. A travers l’expression "stratégie du choc", Naomi Klein, journaliste canadienne, a montré comment le capitalisme contemporain a progressé peu à peu sur les décombres de l’effondrement de l’URSS en 1989, l’ouragan Katerina en 2004 ou la crise financière de 2008. Dans les situations de grande crise, sous état de chocs physiques ou psychologiques, les citoyens éprouvent des difficultés à défendre leurs droits face aux grandes puissances économiques et financières.

Qu’en est-il au sujet de la crise sanitaire majeure que représente la propagation du Covid-19 ? Devons-nous craindre des offensives ultralibérales à cette occasion ?

02/04/2020

PÉTITION(S) : NON à la 5G !



Des professionnels de la santé belges sonnent l’alerte, citoyens soutenez-nous !

Smartphones et tablettes en 3G, 4G, .... objets connectés en tous genres, WiFi à la maison, sur les lieux de travail, dans les crèches, les écoles, les transports et les lieux publics,… L'exposition de la population aux rayonnements électromagnétiques de radiofréquences/micro-ondes (RF/MO) ne cesse d’augmenter.

Et maintenant, l’arrivée de la 5G et de sa myriade d’objets connectés !Pourtant, l’innocuité de cette exposition omniprésente et prolongée n’a jamais été démontrée. Au contraire, les preuves de sa nocivité s’accumulent.

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Depuis 2011, les rayonnements électromagnétiques de RF/MO des technologies sans fil sont considérés par l'OMS comme possiblement cancérigènes.Le Principe de Précaution n'a nullement été respecté lors du déploiement massif de ces technologies sans fil.
Les normes sensées protéger la population de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques RF/MO ne tiennent compte que de l’échauffement des tissus (effet thermique) lors d’une exposition de durée limitée (30 minutes).Ces normes ne tiennent pas compte des expositions répétées et/ou prolongées, ni de tous les autres effets biologiques non thermiques qui surviennent à des valeurs nettement inférieures aux valeurs actuellement autorisées.

Elles n'ont pas été conçues pour protéger les fœtus, les enfants, les adolescents, les personnes âgées…

Le déploiement généralisé des technologies sans fil comporte des risques sanitaires connus depuis plusieurs décennies. Des milliers d’études (études sur des cellules, des animaux, études épidémiologiques) confirment l'existence d'effets biologiques non thermiques induits par l’exposition à des rayonnements électromagnétiques RF/MO émis par les technologies sans fil.

Pour les enfants, les risques peuvent être accrus en raison des effets cumulatifs d’une exposition prolongée. Leurs cerveaux, organes et tissus en développement et immatures peuvent être plus sensibles à l'exposition.

En tant que professionnels de la santé, nous déplorons de plus en plus de pathologies pouvant être en lien avec des composants environnementaux tels que l'exposition croissante de la population aux rayonnements électromagnétiques du sans-fil.

Nous rencontrons aussi de plus en plus de personnes souffrant de troubles physiques potentiellement liés à l'exposition aux rayonnements électromagnétiques.

En tant que soignants et en référence à la Résolution 1815 de mai 2011 de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, ainsi que dans la lignée de dizaines d'appels de médecins et de scientifiques de par le monde, nous demandons que les mandataires publics fédéraux, régionaux et locaux prennent leurs responsabilités et les mesures nécessaires afin d’obtenir
- l’application du Principe de Précaution en vue de protéger la population, surtout les plus jeunes,·
- des études d’impact sanitaire avant de déployer de nouvelles technologies de la télécommunication sans fil comme la 5G,
· l'interdiction du WiFi dans les crèches, les écoles maternelles et les lieux accueillant de jeunes enfants,· l'arrêt du déploiement du WiFi et des objets connectés dans les écoles et le retour aux alternatives non connectées ou câblées,
· un moratoire sur le déploiement, la distribution et la vente d'objets connectés tels des téléphones, tablettes, jeux, montres, baby-phones et autres appareils émetteurs de rayonnements électromagnétiques RF/MO destinés aux enfants,· la sensibilisation des citoyens, en particulier des parents, des adolescents et des femmes enceintes à un usage raisonné et responsable des objets connectés sans fil,
· la sensibilisation des professionnels de la santé aux risques biologiques et sanitaires de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques, au syndrome d’électro-hyper-sensibilité,
· l’établissement de normes d’exposition réellement protectrices basées sur les effets biologiques et non thermiques des champs et rayonnements électromagnétiques.

Citoyens (Soignants ET NON-SOIGNANTS)
rejoignez-nous, signez cette petition AVAAZ “Non à la 5G”

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En tant que professionnels de la santé (UNIQUEMENT) demandez l'application du principe de précaution sur  www.hippocrates-electrosmog-appeal.be

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Une autre pétition lancée par  Marie Laure Beraud et intitulée "Pas de 5G" est disponible ici:

https://www.change.org/p/gouvernement-belge-pas-de-5g

MàJ: la pétition de Marie laure Beraud a été supprimée! En savoir plus.


 Et une pétition néerlandophone est disponible ici:

https://secure.avaaz.org/nl/community_petitions/regering_belgie__zeg_nee_tegen_5g_/