03/08/2014

Un parfum de déjà vu



Le point sur ce qui est déjà scientifiquement reconnu au sujet de l’impact des émissions de micro-ondes produites pour l’utilisation des communications sans fils.

par Wendy Malpoix.


La polémique autour de la nocivité « potentielle » des émissions de micro-ondes nécessaires aux communications sans fils, a un parfum de « déjà vu ». En effet, quelques études épidémiologiques ont de quoi faire frémir, ne nous disent-elles pas en cœur:
  • L'une que l'incidence des cancers est multipliée par un facteur 4 pour les personnes qui vivent à 350 m d'une antenne sur une période de trois à sept ans. L'étude est faite dans le village de Netanaya (Israël) pour une population qui à le même niveau de vie et les mêmes habitudes alimentaires et culturelles[1].
  •  Une autre que le risque relatif de contracter un cancer après seulement cinq ans d'émission triple dans les 400 m autour de l'antenne émettrice. Cette étude a été faite dans un petit village allemand (Naila)[2]. Ces études ont été publiées dans des revues universitaires après "comité de lecture". Elles ont mobilisés des équipes scientifiques, des médecins et des hôpitaux. Comme le niveau d'exposition de la population autour des antennes relais est variable, il n'y a pas lieu de penser que les effets accélérant les processus cancéreux soient liés à des taux particulièrement élevés.
  •  Et puis, il y a cette thèse, défendue à l’Université de Minas Gerais, à Belo Horizonte, la troisième plus grande ville du Brésil, en  2011 par Adilza Condessa DODE, après des recherches de plus de dix ans. Cette thèse confirme l’hypothèse d’une corrélation non seulement entre l’accroissement des cas de cancers dans un rayon de 500 m autour des antennes, mais également de la hausse des pronostics de décès pour des cancers identiques autour des antennes.
Les relevés et constatations citoyennes faites par les populations, dans divers endroits du monde, ne font que confirmer ces études reconnues dans les Universités.